Deux conférences D’Anne-Marie CHARTIER en Guyane - 26-28 mars 2018

autoformation

Mis à jour le lundi 3 juin 2024 , par Bitard Gilles

L’ESPE de Guyane, dans le cadre d’une coopération avec le Rectorat, a le plaisir de vous convier aux conférences dispensées par Mme Anne-Marie Chartier.
Chercheure au LARHRA-CNRS/ENS -Lyon et spécialiste de la lecture et de l’écriture, Mme Chartier réalisera deux conférences le lundi 26/03 de 8h à 10h et le mercredi 28/03 de 10h à 12h à l’Amphithéâtre A de l’Université de Guyane.

Les conférences porteront sur les thèmes suivants :

  • Conférence 1 Possibilités et modèles d´articulation entre la pratique et la théorie (le lundi 26/03)
    Les médias se font en permanence l’écho de théories qui pourraient modifier profondément et améliorer spectaculairement les pratiques pédagogiques : neurosciences au service de l’apprentissage de la lecture, données scientifiques sur l’attention et la mémoire qui optimiseraient les didactiques, recherche sur la relation empathique et les "soft-skills" pour modifier la vision que le maître a de l’élève en apprentissage et pour permettre son engagement dans les tâches scolaires.
    Que penser de ces promesses ? Comment un enseignant peut-il tirer profit de ces théories scientifiques ? Quelles sont les voies pour articuler pratiques et théories ?
  • Conférence 2 Enseigner en milieu à forte diversité identitaire, culturelle et linguistique (le mercredi 28/03)

Les directives ministérielle soulignent l’importance d’une pédagogie "différenciée", un enseignement adapté à des enfants singuliers, qui comprennent et apprennent plus ou moins vite et plus ou moins bien. Mais comment faire avec ceux qui, comme on dit, "ne suivent pas" ? Pour bien des enseignants, l’hétérogénéité semble une difficulté presque insurmontable : elle n’agit pas seulement de décalages dans les rythmes d’apprentissage d’un même programme, mais de différences qui tiennent à la façon dont les enfants vivent leur condition d’élève, à ce que leur famille leur ont appris à attendre, espérer, redouter ou rejeter de l’école. Cette diversité identitaire et culturelle se cristallise souvent des problèmes de langues, langage pauvre, incorrect des milieux populaires, langues étrangères de l’immigration en métropole comme en Guyane. Comment sérier les problèmes ? Comment concevoir une pédagogie qui reconnaît cette diversité, définit des ordres de priorité et fixe des objectifs réalistes de progrès pour tout le monde, dans un cadre scolaire commun ?

Dans la même rubrique